Après l'immense coup de cœur pour la trilogie du Livre des anciens et la déception pour celle des glaces, je me suis décidée à commencer le nouveau roman de Mark Lawrence, Le livre qui refusait de brûler, dont les commentaires sont très mitigés.

J'ai eu la même difficulté que pour La trilogie des anciens à visualiser le monde dans lequel l'histoire se déroule tant il est original, immense et complexe. Mais cela ne m'a pas empêché de dévorer les 624 pages.

Imaginez un monde de poussière, quelques villes, et dans l'une d'elle, une immense bibliothèque dont l'entrée se trouve au-dessus de la ville, à flanc de montagne, et dont les salles s'étendent sur des milliers de kilomètres.

Livira est une enfant de la poussière, et lorsque son village est attaqué par une autre race, les sabbres, elle est sauvée et emmenée dans cette cité consacrée à la bibliothèque. Entrée au service de la bibliothèque, elle a 12 ans lorsque, durant une exploration, elle bascule dans un entredeux et y rencontre Evar, qui a toujours vécu dans la bibliothèque avec ses frères et sœurs. Evar, prisonnier, qui venait de réussir à s'enfuir...

L’intrigue est incroyablement riche, elle joue avec les personnages, le temps et l'espace. Tout se met en place petit à petit et malgré l'épaisseur du roman, je n'ai pas eu d'impression de longueurs. Juste, peut-être, de ne pas avoir toujours tout compris face à l'ampleur de l’œuvre, comme ça avait déjà été le cas lors de ma première lecture du tome 1 de l'excellentissime Livre des anciens, du même auteur.

J'attends avec impatience le tome 2, avec peut-être une relecture du tome 1 avant ? Mais je pense pouvoir dire que ce tome 1 était un coup de cœur !