Toujours guidée par le prix Le Point du polar européen, je me suis plongée dans La daronne, un policier atypique.

Je ne dirais pas que je n'ai pas aimé, mais je ne dirais pas que j'ai aimé non plus... Décidément, les prix ne doivent pas me correspondre.

L'histoire est intéressante avec un personnage principal très ambigu. Traductrice pour la police, travailleuse, elle penche peu à peu du côté obscur... Tout est basée sur le personnage de la Daronne, que l'on voit évoluer au fil des pages, tout en gardant un côté moral malgré les actes. Mais j'avoue que je n'ai pas accroché à sa personnalité.

Le rythme m'a également paru assez lent, peut-être parce qu'on sait déjà dès le début ce qui va arriver. 

Bref, une idée intéressante, un roman très bien écrit, mais qui ne m'a pas transportée.

"Comment, lorsqu'on est une femme seule, travailleuse avec une vision morale de l'existence... qu'on a trimé toute sa vie pour garder la tête hors de l'eau tout en élevant ses enfants... qu'on a servi la justice sans faillir, traduisant des milliers d'heures d'écoutes téléphoniques avec un statut de travailleur au noir... on en arrive à franchir la ligne jaune ?

Rien de plus simple, on détourne une montagne de cannabis d'un Go Fast et on le fait l'âme légère, en ne ressentant ni culpabilité ni effroi, mais plutôt... disons... un détachement joyeux.

Et on devient la Daronne."