Lu dans le cadre du prix du roman francophone de ma médiathèque, Plexiglas est vraiment le type de roman que je n'aurais jamais lu spontanément.

J'ai d'ailleurs d'abord eu un peu de difficulté avec le style d'écriture, mais une fois habituée, la lecture s'est bien enchainée et je l'ai appréciée. On y rencontre des personnages totalement ordinaires que l'on suit durant une année, l'année 2020, celle du COVID.

Elliott, bientôt 30 ans, rentre à Cholet sans argent et sans travail. Il emmènage dans la maison de son grand-père, en maison de retraite. Il traine, se remet peu à peu d'une cheville cassée, rencontre Lulu, la soixantaine qui travaille au Carrefour de la zone commercial et dont le fils est parti faire ses études à Paris.

Une amitié se crée, des échanges, des discussions, puis le confinement. Des gens trimballés par la vie, qui la subissent tout en en tirant de petits plaisirs. Une tranche de vie sur fond de revendications syndicales et de critique du capitalisme.

Une lecture que j'ai trouvée intéressante et originale.