Un enfant sans histoire(s), par Amélie Antoine
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D'Amélie Antoine, j'ai déjà lu Mauvais joueur, un roman jeunesse plutôt thriller, et Ne vois-tu rien venir, un roman ado sur le harcèlement. Dans les deux cas, j'avais trouvé son écriture addictive. C'est donc avec un à-priori positif que j'ai lu Un enfant sans histoire(s) dans le cadre du prix du Polar 2025 de ma médiathèque.
Je n'ai pas été déçue : l'autrice nous plonge dans une ambiance angoissante, glauque, simplement par le pouvoir des mots puisque l'histoire n'a en soi rien d’extraordinaire.
Vadim a 5 ans, ses parents, persuadés qu'ils ne pourraient pas avoir d'enfant, l'ont adopté encore bébé en Ukraine. Par la suite, un petit frère est né et les deux enfants, très différents, s'entendent bien. Mais Vadim parle souvent de Volodya, qui vivrait avec eux mais qu'il est le seul à voir. Ses parents acceptent d'abord cet ami imaginaire, sur le conseils du psychologue, mais peu à peu, celui-ci devient bien trop présent...
Ami imaginaire ? Personnage réel issu du passé de Vadim, passé que même ses parents connaissent peu, tellement heureux de pouvoir l'adopter qu'ils ont accepté de poser peu de questions... Le doute monte peu à peu au fil des pages, d'autant plus que l'on sait dès le début qu'un drame va se produire.
Une tension qui va croissante, un roman psychologique haletant, j'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture et j'ai hâte de découvrir d'autres romans de cette autrice !