Le rêve du Jaguar, par Michuel Bonnefoy
/image%2F1144767%2F20241117%2Fob_a17d3f_jaguar.png)
Une lecture un peu par hasard, envie de changer de style et Le rêve du jaguar était sélectionné dans plusieurs prix, alors pourquoi pas.
Un retour un peu mitigé : Le rêve du jaguar est un hymne au Venezuela à travers une famille de la ville de Maracaibo. Je connais peu, voire pas du tout, l'histoire du Venezuela et j'ai apprécié de la découvrir à travers les personnages d'Antonio et de Ana Maria, mais j'ai trouvé le rythme trop rapide : on n'a pas le temps de s'attacher aux personnages que 10 ans, 20 ans sont passés ou qu'un autre personnage devient principal, laissant les précédents de côté.
J'ai eu une impression de tourbillon qui entraîne le lecteur sans avoir le temps de se poser aux côtés des uns et des autres. J'en garderai un bon souvenir mais cela ne m'a pas donné envie de lire d'autres romans de l'auteur.
"Quand une mendiante muette de Maracaibo, au Venezuela, recueille un nouveau-né sur les marches d’une église, elle ne se doute pas du destin hors du commun qui attend l’orphelin. Élevé dans la misère, Antonio sera tour à tour vendeur de cigarettes, porteur sur les quais, domestique dans une maison close avant de devenir, grâce à son énergie bouillonnante, un des plus illustres chirurgiens de son pays.
Une compagne d’exception l’inspirera. Ana Maria se distinguera comme la première femme médecin de la région. Ils donneront naissance à une fille qu’ils baptiseront du nom de leur propre nation : Venezuela. "