Peut-on encore manger des bananes ? L'empreinte carbone de tout, par Mike Berners-Lee
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Un titre qui interpelle lorsque l'on se pose la question de l'empreinte carbone de ses aliments. Me voici donc plongée dans Peut-on encore manger des bananes, et je vous rassure, la réponse reste oui.
Dès les premières pages, le constat est posé : nous savons utiliser les euros, les kilos, les cm, les degrés celsius et bien d'autres unités de mesure, mais nous n'avons pas de repères pour comparer l'empreinte carbone de tout ce qui est consommé autour de nous.
On utilise donc les kg/tonnes équivalent dioxyde carbone (CO2e). Mais ça ne parle pas davantage au quotidien ! C'est là que ce livre, qui est finalement à consulter petit à petit plutôt qu'à lire d'une traite, nous apporte des repères.
Organisé en parties selon l'importance de l'émission de CO2, on trouvera "moins de 10g", "de 10 à 100g" etc
Ainsi, si l'on prend l'exemple de faire bouillir de l'eau, l'auteur nous explique que l'on émet 12g avec une bouilloire électrique mais 115g sur une gazinière dans une casserole sans couvercle. Vous pourrez comparer les différents modes de transport sur un Paris-Marseille, répondre à celui qui vous argumentera qu'il vaut mieux laver sa vaisselle à la main et continuer à manger des bananes, finalement peu coûteuses car elles voyagent par bateau et n'ont as besoin d'emballage.
Le ton du livre n'est pas culpabilisant ni donneur de leçon, mais difficile d'ignorer le coût carbone d'un steak, d'un SUV ou d'un trajet en avion. A chacun de se faire sa propre idée et pour cela, Peut-on encore manger des bananes est un outil indispensable à mettre entre toutes les mains !