Quel plaisir de retrouver l'écriture de Jean-Luc Marcastel !
J'ai lu la plus grande partie de ses romans, de Louis le Galoup au Pape de l'apocalypse en passant par Les enfants d'Erebus ou Le simulacre, mais j'avais presque oublié à quel point son écriture transporte le lecteur dans le récit !

D'autant plus lorsque les lieux me parlent : Aigues-Morte, le Grau-du-Roi, c'est un peu mon pays, et l'auteur réussit à les rendre réels malgré le fait que l'histoire soit dans un futur proche où le niveau de l'eau est monté, envahissant les littoraux.

On rencontre deux jeunes garçons, aux caractères très différents mais unis comme des frères, qui ont appris à survivre dans ce nouveau monde où les pauvres sont relégués à l'extérieur des cités. Leur vie bascule lorsqu'il trouve une jeune fille qu'ils décident d'appeler Yoko, clin d'oeil à Yoko Tsuno, très vieille BD que leur lisait leur père adoptif. Clin d'oeil qui m'a touchée également, moi qui ai les intégrales de Yoko Tsuno dans ma bibliothèque.

Yoko, amnésique, avide de connaissances sur le monde qu'elle semble découvrir, et qui révèle des talents surprenants lorsque les événements s'accélèrent.

Un roman passionnant présentant un avenir qui sera peut-être le nôtre, mené tambour battant, dont j'ai hâte de lire la suite !

Pour ados à partir de 11 ans.

Mention spéciale à la couverture que je trouve très réussie, superbe et très expressive !

"En 2121, alors que les mégalopoles ultramodernes ne communiquent plus avec les campagnes délaissées, Jal et Lyonh survivent tant bien que mal dans le village malfamé d’Aigues-Mortes.

Un jour, ils découvrent une jeune fille endormie dans un caisson électronique échappé d’un accident. Jal décide de la sauver, contre l’avis de Lyonh. C’est le début des embrouilles..."

Yoko, tome 1, de Jean-Luc Marcastel

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