J'ai découvert Piergiorgio Pulixi dans le cadre d'un prix du Polar (nous votons le 1er juin, les chroniques arrivent !), mais c'est le tome 2 qui faisait partie de la sélection.

J'ai donc lu le tome 1 après le tome 2, et malgré le fait de connaître certains aspects de la fin de l'histoire, j'ai adoré ce tome 1 comme j'avais adoré le tome 2.

On y rencontre deux personnages atypiques et torturés, Eva Cruce et Mara Rais, obligée de travailler ensemble dans un service des affaires classées qui sonne comme une punition. Très vite, suite à la disparition d'une jeune fille, un vieil inspecteur vient leur parler d'une histoire sur laquelle il a enquêté et dont il a fait une obsession.

Cruce et Rais sont deux personnages très différentes : Cruce est plutôt blouson en cuir, piercing et sans maquillage quand Rais sort toujours tirée à 4 épingles. L'une arrive de Milan, l'autre est sarde pure souche, et les deux n'ont pas la langue dans leur poche. On apprend peu à peu ce qui les a menées là tout en suivant une enquête faite de rebondissement et de découverte de la Sardaigne profonde.

J'ai vraiment adoré ce tome, autant pour l'enquête et le côté "meurtre rituel" que pour la découverte de la Sardaigne que l'auteur décrit de telle manière que l'on n'a plus qu'une envie : y aller !

Cet auteur est vraiment un énorme coup de coeur et j'ai hâte de découvrir son prochain roman.

"Depuis plusieurs décennies, la Sardaigne est le théâtre de meurtres rituels sauvages. Enveloppés de silence, les corps de jeunes filles retrouvés sur les sites ancestraux de l'île n'ont jamais été réclamés. Lorsque les inspectrices Mara Rais et Eva Croce se trouvent mutées au département des "crimes non élucidés" de la police de Cagliari, l'ombre des disparues s'immisce dans leur quotidien. Bientôt, la découverte d'une nouvelle victime les place au centre d'une enquête qui a tout d'une malédiction. De fausses pistes en révélations, Eva et Mara sont confrontées aux pires atrocités, tandis que dans les montagnes de Barbagia, une étrange famille de paysans semble détenir la clé de l'énigme. "