J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture qui m'a rappelée L'illusion du mal, de Piergiorgio Pulixi. Comme pour L'illusion du mal, c'est dans le cadre d'un prix du Polar que j'ai découvert Carlos Salem, auteur argentin dont le roman se déroule à Madrid.

J'ai apprécié l'écriture et le rythme, et même si quelques aspects de l'intrigue m'ont paru un peu "faciles", j'ai été totalement prise par l'histoire.

Peut-on dire que Justo Severo est attachant ? Efficace, incorruptible, et surtout torturé, il ne se remet pas de la mort de sa femme et de sa fille vingt ans plus tôt. Lorsqu'il est contacté pour enquêter et mettre fin aux agissements de Personne, il rentre à Madrid et crée une brigade avec sa psy de l'époque, Dalia, et d'autres personnages hauts en couleur, dont Dolorès, la mamie hackeuse qui apporte un brin de folie à l'histoire ou l'incroyable médecin légiste. Mais chacun a ses secrets et Personne n'a pas son pareil pour jouer au chat et à la souris...

Un polar intrigant, addictif, finalement très peu sanglant, qui joue sur les notions de bien et de mal et le fait que la ligne entre les deux n'est pas toujours aussi nette qu'on le voudrait.

Une très belle découverte qui m'a donné envie de lire d'autres romans de l'auteur.